Microbiote et impact hormonal : l'Estrobolome

par Nathalie FAGIANELLI, docteur en biologie, phyto-aromatologue et formatrice pour l’association End’opk

Microbiote vaginal lactobacilles

Notre ou plutôt nos microbiotes

Notre corps héberge un ensemble important de micro-organismes (bactéries, levures, champignons, virus…) qui représente un poids moyen d’environ 2 kg, de pas moins de cent mille milliards de bactéries, ce qui représente presque autant que le nombre de cellules de notre corps (NB : on a souvent parlé de 10x plus mais c’est une estimation qui était erronée, voir l’article de Sender et al. 2016) On parle de microbiote pour designer cette population bactérienne, ou plus exactement des microbiotes au pluriel. En effet si le microbiote intestinal, localisé dans le tractus gastro-intestinal principalement dans le colon, représenterait 90% de la population totale (10E11 bactéries par gramme de contenu digestif), il existe aussi un microbiote cutané, un vaginal et même un utérin (distinct de celui du vagin, longtemps resté inconnu, on pensait que l’utérus était stérile – Moreno et al. 2016), …

Notre ou plutôt nos microbiotes

Les microbiotes – signature de chaque individu

Chacun de nous possède un profil microbien unique. Au même titre que nos empreintes digitales, nous nous distinguons par notre population de micro-organismes. Notre microbiote est modulé par différents évènements facteurs et par son environnement (son mode de naissance par voie naturelle ou par césarienne, s’il a été allaité ou non, la qualité de la diversification alimentaire, son environnement géographique, ses conditions d’hygiène, les épisodes de vaccinations et de maladies, consommation de tabac / alcool / médicaments et antibiotiques…) qui influencent la diversité, la composition et l’activité métabolique du microbiote intestinal tout au cours de la vie.

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